C’est l’ironie du sort. Mark Zuckerberg, le célèbre fondateur du réseau social Facebook, est la nouvelle victime des hackers. Une preuve de plus que personne n’est intouchable.
Quelques jours après le piratage de la page de Nicolas Sarkozy où on pouvait lire la non-participation du président français aux prochaines élections, un nouveau pirate s’amuse à narguer le richissime propriétaire de Facebook.
«Que le piratage commence : si Facebook a besoin d’argent, plutôt que d’aller voir les banques, pourquoi ne pas laisser les utilisateurs investir dans Facebook d’une manière sociale? Pourquoi ne pas transformer Facebook en une «entreprise sociale» à la manière dont le Prix Nobel de la paix Muhammad Yunus l’entend? Qu’en pensez-vous? #hackercup2011», lit-on sur le statut de la page fan de la « personnalité de l’année 2010 » ; la HackerCup étant une compétition de programmation organisée par Facebook.
Ce fait spécial, bien qu’il date de quelques jours, a été peu médiatisé. Mais, incroyable coïncidence, le lendemain, le site social annonce de nouvelles mesures pour renforcer la sécurité du réseau.
En effet, Facebook intègre ce qu’il appelle « l’authentification sociale » qui, au cas où il soupçonne le détournement de votre compte, vous demande d’identifier par leurs noms certains de vos amis. Que les millions de « facebookiens » se rassurent ; cette nouvelle donne devrait calmer un peu plus leurs craintes même si, on le sait, aucun système de sécurité n’est infaillible.