Arrivé à Washington hier soir, le Premier ministre par intérim, Béji Caïd Essebsi, a commencé sa visite de travail par la Banque Mondiale.
Durant cette session, CaĂŻd Essebsi « a Ă©voquĂ© les problĂšmes de dĂ©veloppement auxquels fait face la Tunisie, particuliĂšrement en termes d’emploi et de disparitĂ©s entre les rĂ©gions » et, sur un autre plan, « le Premier ministre a mis en relief l’expĂ©rience de la Tunisie en matiĂšre de transition dĂ©mocratique qui garantit la participation de toutes les forces politiques et des composantes de la sociĂ©tĂ© civile », rapporte la TAP.
Le prĂ©sident de la Banque mondiale, Robert Zoellick, s’est informĂ©, selon la mĂȘme source, « sur les prochaines Ă©chĂ©ances politiques en Tunisie, rendant hommage Ă la femme tunisienne qui, selon lui, constitue un modĂšle Ă suivre dans le monde arabe et islamique ».
Au terme de cet entretien, Robert Zoellick dit ĂȘtre « prĂȘt Ă fournir le soutien financier nĂ©cessaire Ă la Tunisie dans cette phase de transition dĂ©mocratique ». Toutefois, il a rappelĂ© que la Banque mondiale avait dĂ©jĂ accordĂ© Ă la Tunisie un prĂȘt d’une valeur de 500 millions de dinars pour l’annĂ©e 2011, indique l’agence.
Lors de cette visite de travail, Béji Caïd Essebsi devrait, également, rencontrer Hillary Clinton, des membres du Sénat américain et, le 7 octobre, le président Obama.
