Alors que la saison touristique marque des prouesses notamment en matière du nombre des touristes, la destination souffre toujours de ce modèle Low Cost.
Passer ses vacances en Tunisie ne coûte rien, ou presque, aux Européens, et notamment aux ressortissants français. Des offres touristiques très alléchantes sont à leur disposition.
« À partir de 504 € par personne, vous prendrez place à bord de votre vol en direction de l’hôtel 5 étoiles Sentido Bellevue Park. Une fois arrivée, vous poserez vos valises dans une chambre climatisée offrant tout le confort nécessaire à votre séjour de rêve. Lit double, télévision par satellite, salle de bain, réfrigérateur et cafetière », propose le site Ouest France Shopping un séjour d’une semaine en Tunisie.
L’offre, à destination d’un hôtel à Sousse, donne accès aux différentes prestations incluant surtout le vol, l’hébergement, les repas, le transport…
La Tunisie a toujours opté pour le tourisme low cost, également appelé tourisme à bas coût qui se réfère à une approche économique du voyage où les voyageurs cherchent à minimiser leurs dépenses en optant pour des options de transport, d’hébergement et de divertissement à faible coût.
Ce concept est devenu de plus en plus populaire au cours des dernières décennies en raison de l’émergence de compagnies aériennes à bas prix, d’hébergements abordables comme les auberges de jeunesse et les locations de vacances, ainsi que d’autres services touristiques peu coûteux.
En outre, le tourisme low cost peut avoir des impacts négatifs sur les destinations touristiques. L’augmentation du nombre de visiteurs à faible coût peut entraîner une surfréquentation dans certaines zones, provoquant des problèmes tels que la dégradation de l’environnement, la pression sur les infrastructures locales et la perturbation des modes de vie des habitants.
Entretemps, le tourisme local reste innacessible pour les Tunisiens. Les témoignages sont nombreux pour évoquer la nette hausse des prix des séjours dans des hôtels notamment à Hammamet, Djerba et Sousse ou encore à Monastir et Mahdia. Des prix qui sont inabordables pour les Tunisiens, notamment à l’approche de l’Aïd Al-Idha.
Une situation qui fait revivre les mêmes années lorsque le tourisme tunisien était dans ses meilleurs états et que le tourisme local était presque inaccessible.