Lundi 2 septembre 2024, Mondher Zenaidi, candidat à la présidentielle de 2024, a exprimé son refus de reconnaître les décisions de l’Instance Supérieure Indépendante pour les Élections (Isie) qui l’excluent de la liste finale des candidats pour l’élection du 6 octobre.
Dans un communiqué diffusé le même jour, l’équipe juridique de Zenaidi a qualifié les décisions de l’Isie de non conformes à la législation en vigueur. Selon elle, Zenaidi ne fait l’objet d’aucune condamnation ou poursuite judiciaire concernant la collecte des parrainages, ce qui ne devrait pas l’empêcher de se porter candidat.
L’équipe juridique a également affirmé que la décision de l’Isie démontre un manque d’indépendance et se révèle être une mesure arbitraire et politique. Elle a rappelé que l’Isie avait été informée par écrit des décisions de réintégration le 29 août 2024 à 11h55. Cependant, après cette notification, l’Isie avait demandé la récusation des magistrats, une demande rejetée par le Tribunal administratif.
L’équipe de Zenaidi a estimé que la décision de l’Isie constitue un précédent dangereux, menaçant l’état de droit et la stabilité des institutions. Elle a souligné que cette décision pourrait compromettre la paix civile et a affirmé son intention de poursuivre la défense des intérêts de Zenaidi, en déposant un recours contre la liste finale auprès du Tribunal administratif.
Dans son communiqué, l’équipe juridique de Zenaidi a également dénoncé ce qu’elle considère comme une tentative de l’Isie de contourner le Code électoral, qui impose l’exécution immédiate des jugements et l’information des parties dans un délai de deux jours. Elle appelle la société civile et le public à rester vigilants face aux assertions selon lesquelles la décision de l’Isie serait définitive et sans appel.