La branche tunisienne de l’Union des oulémas musulmans a réagi à la décision du ministère des Affaires religieuses d’annuler une convention la liant à ce département.
Elle indique, dans un communiqué publié ce vendredi 29 octobre, regretter cette décision, précisant, au passage, « qu’elle opère dans le cadre de la loi tunisienne, et se met à la disposition des parties compétentes dont relèvent ses activités ».
Elle ajoute qu’elle reste disposée « à coopérer avec le ministère des Affaires religieuses, et toute autre institution gouvernementale, ou non gouvernementale, dans le cadre de sa spécialité, en tant que composante de la société civile ».
Les savants de cette association font partie des oulémas de Tunisie, et sont diplômés de l’université de la Zitouna, affirme la même source.
Le ministère des Affaires religieuses a procédé, hier à l’annulation de deux conventions avec les associations d’obédience islamiste, la section tunisienne de l’Union des Oulémas musulmans et le Centre de l’Islam et de la Démocratie.
Le ministère a expliqué cette décision par la contradiction du contenu de ces conventions avec les programmes et les orientations du département, estimant que les deux associations précitées adhèrent à une tendance politique bien déterminée, chose que refuse le ministère lorsqu’on évoque les choses religieuses.
Il ajoute que l’Etat est capable avec ses propres moyens de former les imams et les cadres du ministère loin de tout recours à ces associations.