Après avoir donné son accord pour présider le dialogue national, le président de la République Kais Saied n’a pas donné de suites concernant sa position. C’est ce que nous pouvons comprendre des déclarations du secrétaire général adjoint de la Centrale Syndicale Sami Tahri.
En effet, dans des déclarations médiatiques, le responsable syndical affirme que l’UGTT est toujours à l’attente de nouveaux rebondissements du côté de Carthage pour organiser ce dialogue national. « Le rôle de l’UGTT s’est contenté de proposer cette initiative, maintenant c’est au président de la République de donner suites », a-t-il expliqué.
Et d’ajouter, que les dernières données portaient sur les modalités de la participation des jeunes à ce rendez-vous, et depuis, aucune avancée n’a été constatée.
Alors que le pays traverse une crise politique, économique et sociale inédite, la Centrale Syndicale s’est présentée comme un médiateur entre les différents protagonistes politiques pour voir le bout du tunnel.
Sauf que cette initiative est entourée de flou et fait face à d’énormes obstacles même avant sa concrétisation, certains observateurs pensent même qu’il s’agit d’un dialogue national mort-né au vu des grandes divergences qui s’emparent de toute la classe politique et notamment de la scène parlementaire.
Dans les coulisses des préparatifs pour ce rendez-vous d’envergure, on apprend que le chef de l’Etat Kais Saied a accepté de superviser ce dialogue national tout en posant ses propres conditions, à commencer par la participation de représentants de jeunes des différents gouvernorats.