Interdit depuis 1991, le parti Ennahdha, qui avait dĂ©posĂ© une demande de lĂ©galisation vient d’ĂŞtre reconnu. Selon Al-Jazeera, le mouvement a finalement obtenu le droit d’ĂŞtre prĂ©sent sur la scène politique tunisienne.
Huit jours après le retour de Rachid Ghannouchi, tĂŞte pensante du mouvement, Ă Tunis, le 7 fĂ©vrier 2011, le mouvement islamiste tunisien Ennahdha avait annoncĂ© la constitution d’une nouvelle structure dirigeante composĂ©e de 33 membres, dont quatre femmes, et d’un bureau exĂ©cutif de 13 membres, parmi lesquels deux femmes.
Condamné, après le démantèlement du mouvement islamiste, à la prison à perpétuité en 1991 pour conspiration contre le pouvoir en place, Ghannouchi avait préféré quitter la Tunisie pour s’installer finalement en Grande Bretagne. Il est revenu à près 20 ans d’exil, suite à la fuite du président déchu Zine El Abidine Ben Ali et à la chute de son régime.
Longtemps considĂ©rĂ© comme un radical proche des Frères musulmans Ă©gyptiens dont il s’est inspirĂ©, Rached Ghannouchi a fondĂ© le parti islamiste tunisien Ennahda (ex-MTI) au dĂ©but des annĂ©es 80. Il dit aujourd’hui reprĂ©senter un islam modĂ©rĂ© proche de l’AKP turc.