C’est un fait qui glace le sang et défie l’entendement : une femme avocate a été tuée, dénudée, brulée et jetée dans des conditions atroces. Les suspects ? Ses propres enfants, avec la complicité de leur père, ex-époux de la victime, tous frappés par un mandat de dépôt selon la justice.
Ce drame, d’une rare cruauté, choque l’opinion publique et soulève de nombreuses interrogations sur les ressorts d’un tel passage à l’acte.
Les premières données de l’enquête évoquent une préméditation glaçante. Rien ne laissait présager un tel déchaînement de violence : les enfants sont décrits comme bien intégrés, éduqués, diplômés, ayant vécu à l’étranger grâce à leurs études. Ni marginalisés, ni psychologiquement instables selon les premiers éléments. Un profil qui rend l’affaire encore plus difficile à comprendre.
Dans une mise en scène insoutenable, la victime a été retrouvée dans un état qui dépasse l’imagination. Ce n’est pas seulement le meurtre qui frappe, mais l’acharnement post-mortem. La Tunisie n’a jamais connu de crime familial d’une telle barbarie, selon plusieurs spécialistes de la criminologie locale.
Ce crime, à la croisée de l’horreur absolue et de l’inexplicable, marque peut-être un tournant dans la perception de la violence dans la société tunisienne. Il ne s’agit ni d’un règlement de compte mafieux, ni d’un acte sous l’emprise de la drogue ou de troubles mentaux apparents selon les premiers éléments de l’enquête. Mais d’un passage à l’acte froid, méthodique, perpétré par des individus en apparence « normaux ».
Alors que la justice poursuit ses investigations, l’opinion reste suspendue entre effroi, incompréhension et peur. Car ce fait divers, au-delà de sa singularité, questionne profondément les fondements mêmes du lien familial, de la violence latente, et de ce que la société accepte ou tait.
Le crime en Tunisie, à travers ce drame, entre dans une ère nouvelle. Une ère où la monstruosité peut surgir là où on s’y attend le moins.