Les attaques contre Othman Battikh, le ministre des Affaires religieuses se précisent et redoublent d’intensité.
Dans des propos peu relayés par les medias, Noureddine Khademi, son prédécesseur à la tête du ministère ainsi que le cheikh Troudi de l’association des imams s’en sont pris avec agressivité à Othman Battikh.
Ils lui reprochent de ne pas être démocrate, d’imposer des imams malgré la volonté des fidèles et d’avoir interdit les prières en plein air, sur la place publique ou sur les plages à l’occasion des fêtes religieuses.
Argument ultime, on reproche à Battikh d’avoir écarté plusieurs imams « à la popularité incontestable et qui ont participé à la révolution », selon les propos de Khademi sur plusieurs radios.
Cette joute verbale annonce-t-elle des remous dans les mosquées en cette rentrée de tous les périls ? Le fait est que le ministère semble avoir repris en main la situation depuis la nomination de Battikh.
Alors s’agit-il d’une simple passe d’armes ou d’une tendance de cette rentrée politique, syndicale et… religieuse ?