Le Parlement est sur le point d’examiner un projet de loi crucial pour la relance économique, qui vise à approuver un prêt de 90 millions d’euros de la Banque africaine de développement (BAD).
Ce financement est destiné à contribuer au programme de soutien à la compétitivité des entreprises, à l’activation du marché de l’emploi et à la promotion de l’entrepreneuriat, dans le cadre du programme 2024-2027 de la formation professionnelle et de l’emploi.
Les ministères de l’Économie, de la Planification, de la Formation professionnelle et de l’Emploi ont présenté aux députés les détails du projet, précisant que ce prêt vise à offrir des solutions concrètes aux défis économiques du pays. Les montants des décaissements varieront d’une année à l’autre, allant de 0,25 à 17 millions d’euros, en fonction des besoins du programme. Le nombre de bénéficiaires devrait fluctuer, touchant entre 2 000 et 8 000 personnes dans le cadre de formations professionnelles, tandis que 2 400 à 4 600 chômeurs devraient être intégrés dans le marché du travail.
L’initiative ne s’arrête pas là. Elle prévoit également un soutien considérable à l’entrepreneuriat, avec jusqu’à 7 000 entrepreneurs potentiels bénéficiant de prêts sans intérêts. En parallèle, le programme ambitionne de soutenir entre 5 000 et 10 000 projets individuels.
Une des mesures phares de ce projet est l’activation de l’Agence nationale pour l’emploi, qui pourra signer des accords avec 500 entreprises partenaires pour organiser des sessions de formation. Celles-ci viseront à préparer 20 000 chercheurs d’emploi, dont 10 000 seront ensuite intégrés dans le marché du travail, avec une attention particulière portée aux femmes, qui représenteront environ la moitié de ce groupe.
L’objectif ultime de ce prêt est d’accompagner 13 000 créateurs de projets en leur offrant des prêts à des conditions avantageuses, tout en facilitant l’intégration de 10 000 travailleurs indépendants dans le secteur informel.
Le prêt, dont les conditions de remboursement s’étendent sur 24 ans avec une période de grâce de huit ans, présente un taux d’intérêt variable, fixé à chaque échéance.