Le 7 mars 2012, un geste audacieux a marqué un tournant dans l’histoire de la Tunisie post-révolutionnaire. Ce jour-là, Khaoula Rachdi, alors étudiante, se dressait seule face à un salafiste voulant profaner le drapeau national, un acte symbolique qui incarne l’esprit de la révolution tunisienne et le courage des jeunes face à l’obscurantisme.
Treize ans plus tard, en cette Journée internationale des droits des femmes, rendons hommage à cette femme de cœur, pionnière de la résistance et modèle d’engagement. Khaoula Rachdi, par son geste, est devenue une figure de la résistance face à l’obscurantisme, symbolisant l’opposition aux forces rétrogrades et l’engagement des Tunisiennes pour un pays moderne et démocratique.
Sa simplicité et son humilité ajoutent encore de la force à son image, car elle n’a jamais cherché à se servir de son acte pour obtenir des avantages personnels, contrairement à d’autres figures publiques. En tant qu’enseignante, elle incarne la véritable vocation de nombreux Tunisiens : la construction d’une société plus juste et éclairée.
L’hommage qui lui est rendu aujourd’hui, en cette journée internationale des droits des femmes, vient couronner son engagement. En rendant hommage à Khaoula, on rend hommage à toutes les femmes tunisiennes, actrices invisibles mais essentielles de la révolution et du progrès. Elle reste un symbole de l’espoir d’une Tunisie qui avance, et son geste reste un phare pour toutes celles et ceux qui luttent pour la liberté, la dignité et le progrès.