Lors de sa rencontre au palais de Carthage avec le ministre des Affaires sociales, Malek Ezzahi, et le ministre de l’Emploi et de la formation professionnelle, Lotfi Dhiab, le chef de l’Etat a évoqué le dossier des retraités.
Kais Saied a appelé, dans ce sens, à la question de l’ajustement automatique des salaires des retraités, notamment dans le secteur privé.
Le chef de l’Etat a critiqué le fait qu’un retraité « qui a consacré des décennies de sa vie ne peut être récompensé après sa retraite ».
D’autre part, le président de la République, Kais Saïed, a souligné la nécessité de mettre fin à ce que l’on appelle la « la sous-traitance », « car il s’agit d’une forme de traite des êtres humains, d’un commerce de la misère des pauvres et de leur sueur », a-t-il déclaré.
La Fédération générale des retraités avait observé un mouvement de protestation à Tunis pour revendiquer le réajustement des pensions de retraite et l’amélioration de leurs conditions de vie. Le secrétaire général de la Fédération générale des retraités, Abdelkader Nasri a menacé d’escalade laissant entendre que les retraités vont exploiter tous les moyens légaux pour se faire entendre et défendre leur cause.
Plus d’un million de retraités sont concernés par le réajustement des pensions de retraite dont 800 mille sont affiliés à la CNSS et 380 mille sont affiliés à la CNRPS.