Hier lundi 21 décembre, un mandat de dépôt a été émis à l’encontre du ministre des Affaires locales et de l’environnement limogé sur fond de l’affaire des déchets importés.
Peu après sept autres mandats ont été émis à l’encontre de plusieurs autres hauts-responsables toujours dans le cadre de ce lourd dossier de corruption.
Selon le porte-parole du tribunal de première instance de Sousse 1, ces mandats concernent notamment des directeurs au sein des agences de gestion des déchets et de protection de l’environnement et le directeur d’un laboratoire privé.
Le juge d’instruction a également décidé de libérer quatre autres personnes soupçonnées d’être en relation avec cette affaire, il est question d’un cadre douanier, du chef de cabinet du ministre démis, d’un intermédiaire douanier et d’un agent de Poste.
Plus tôt dans la journée, cette même juridiction a ordonné de placer 12 personnes en garde à vue dans le cadre de cette affaire. Dix autres suspects ont comparu en état de liberté, alors que le propriétaire de SOREPLAST (société importatrice) est toujours en cavale.
Pour rappel, ce scandale, a été dévoilé suite à une enquête d’investigation diffusée sur une chaîne de télévision privée, le 2 novembre 2020. L’affaire porte sur un marché d’importation de déchets en Tunisie conclu entre une société tunisienne totalement exportatrice et une société italienne.