Un enregistrement téléphonique attribué à Noureddine Taboubi, secrétaire général de l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT), a fait surface, provoquant une large controverse et des réactions enflammées sur les réseaux sociaux.
Dans cet enregistrement, dont l’authenticité reste à confirmer, des propos sensibles auraient été tenus, suscitant une vague de critiques à l’encontre du leader syndical. Ces révélations ont poussé plusieurs parties, y compris des membres de la base syndicale, à demander sa démission immédiate.
Réagissant à l’affaire, le secrétaire général adjoint de l’UGTT, Noureddine Selmi a qualifié de « scandale sans précédent dans l’histoire de l’Union » le contenu de cet appel téléphonique divulgué et attribué à Noureddine Taboubi.
Lors d’une conférence de presse des membres du bureau exécutif de la Centrale syndicale, ce mardi 21 janvier 2025, il a appelé Noureddine Taboubi à démissionner de son poste, précisant que dans la conversation téléphonique en question, Taboubi aurait qualifié l’Union régionale du travail de Sfax de « mafia ».
Il a ajouté, selon ce qui a été rapporté par la radio Mosaïque, que « les performances du secrétaire général de l’organisation au sein du bureau et lors de nombreuses occasions ont été faibles, au point que les dossiers des travailleurs sont désormais entre les mains des autorités exécutives, et non de l’Union ».
Reste maintenant à déterminer la véracité de l’enregistrement et clarifier les circonstances de cette fuite. Pendant ce temps, Taboubi n’a pas encore réagi officiellement pour démentir ou confirmer ces accusations.
Cette affaire intervient dans un contexte délicat pour l’UGTT, où les tensions internes et les critiques externes sur sa gestion augmentent, menaçant de fragiliser davantage l’image du syndicat.