Une semaine après la rentrée scolaire, certains élèves n’ont pas encore repris le chemin des écoles du fait du boycott de la reprise des cours par près de 10 mille instituteurs contractuels.
« Les cours n’ont pas encore repris dans nombre d’écoles primaires en raison de ce boycott », a fait savoir, ce vendredi 23 septembre 2022, Taoufik Chebbi, chargé de l’information à la fédération générale de l’enseignement de base.
Dans une déclaration à l’agence TAP, le responsable syndical a expliqué que ces enseignants suppléants sont, depuis, depuis la rentrée scolaire, le 15 septembre dernier, en sit-in et mènent des mouvements de protestation quotidiens devant les différentes délégations régionales de l’éducation.
Ils revendiquent l’application des conventions qui permettront la régularisation de la situation des enseignants contractuels, selon Taoufik Chebbi.
Les instituteurs comptent d’ailleurs exprimer leur colère lors de la tenue de deux journées de colère et d’un sit-in. Un communiqué de la Fédération générale de l’enseignement de base annonce, en effet une première journée de colère dans les régions, ce lundi 26 septembre 2022.
Selon ce communiqué, un sit-in sera tenu jusqu’au 28 septembre et une journée de colère nationale est programmée pour le 29 septembre avec un rassemblement devant le siège du ministère de l’Education et à la Kasbah.
Les revendications du syndicat des instituteurs sont nombreuses comme le recrutement de tous les suppléants, l’annulation de toutes formes d’emplois précaires et la titularisation des promotions de 2018 jusqu’à 2022.