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Tunisie : Cinq questions en suspens !

par webdo.tn
lundi 27 juin 2016 14:55
dans National
Tunisie : Cinq questions en suspens !
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Tunis Hebdo | La date butoir de l’annonce du gouvernement d’union nationale s’approche à grands pas, au même moment la conseillère du Chef de l’Etat pronostique que le nom du futur Chef du gouvernement pourrait être connu dès cemercredi 29 juin, soit à la suite de la réunion des parties concernées par les tractations actuelles.

En réalité, si l’initiative de Béji Caid Essebsi avait soulevé, au début, l’enthousiasme et avait recueilli l’aval de l’opinion publique mais, aussi, de la grande majorité des acteurs politiques et sociaux du pays, elle paraît, aujourd’hui, connaître d’énormes difficultés à se mettre en place et à recevoir un début de matérialisation.

Il faut dire que les écueils à sa concrétisation sont nombreux. On pourrait les réunir autour au moins des cinq grandes questions : la gravité de la crise, le contenu de l’union nationale, les partenaires concernés, le programme de gouvernement à proposer et enfin les hommes qui sont appelés à le conduire.

En ce qui concerne la gravité de la crise, les interprétations ne sont pas les mêmes dans la mesure où les Islamistes d’Ennahdha considèrent qu’il n’y a pas le feu en la demeure et cela transparait à travers leur peu d’empressement pour ce changement que le sommet de l’Etat souhaite mettre en place.

Leur volonté exprimée de temporiser cette initiative et d’attendre la rentrée de septembre prochain démontre que leur véritable intention est de voir le pays arriver au bord de la déflagration pour justifier, en quelque sorte, leur échec pendant le règne de la Troïka, d’abord en prenant une revanche sur leurs adversaires, et ensuite se positionnant de nouveau pour la reprise effective du pouvoir.

D’autres, en revanche, utilisent la crise, soit pour reconquérir une place sur l’échiquier politique (El Moubadara), soit dans la perspective du futur gouvernement (Afek, UPL, El Moubadara), soit, enfin, pour tenter de dépasser leur propre crise interne (Nidaa Tounès).

Peu d’acteurs se soucient de l’intérêt général et des difficultés et des prétentions populaires que la crise touche de plein fouet, et ce n’est pas cette « prospérité » superficielle que l’on constate dans le comportement quotidien des citoyens pendant ce mois de Ramadan qui pourrait rassurer quant à l’avenir du pays et à la santé de ses grands équilibres sociaux, financiers et économiques.

En ce qui concerne l’union nationale, les divergences sont plus que profondes, elles sont fondamentales. En effet, rien, ou très peu, lie les différents acteurs assis autour de la table des négociations.

Les objectifs non avoués des uns et des autres sont aux antipodes, voire complètement contradictoires, et les compromis auxquels ils espèrent parvenir ne seraient que le fruit d’une forme d’hypocrisie politique qui a montré ses limites avec la pratique actuelle du pouvoir.

En effet, on ne peut mener une politique sociale et économique cohérente en s’appuyant sur deux démarches foncièrement opposées comme deux lignes parallèles qui ne se rejoindront jamais. Autrement dit, cette union nationale que l’on propose au débat est artificielle pour ne pas dire factice.

Elle ne fera que retarder les solutions majeures ainsi que les orientations et les tendances décisives qui pourraient remettre en selle le pays et le pousser vers le progrès, la justice et la modernité souhaités.

L’élargissement de l’initiative à quelques forces de gauche a échoué pour diverses raisons. La première est probablement relative à la conviction du Front Populaire que l’initiative ne vise essentiellement que la redistribution de l’échec sur l’ensemble des forces politiques de la place et à résoudre, totalement ou en partie, les déchirements de Nidaa Tounès.

Il refuse aussi d’assumer les erreurs de l’alliance au pouvoir. Par ailleurs, et mis à part les quatre alliés au pouvoir, nous risquons d’assister bientôt à la désertion d’autres parties qui prendront conscience que leur présence n’a, en réalité, aucune autre signification que d’apposer leur approbation à une sortie de crise sur laquelle elles n’ont aucune emprise.

Cela nous amène à ce fameux programme de gouvernement que l’on souhaite « faire exécuter » par le prochain gouvernement. La précipitation semble désormais la méthode suivie pour essayer de respecter les délais fixés avant même le démarrage du processus.

A ce titre, la Centrale Syndicale (l’UGTT) a déjà exprimé par la voix de son secrétaire général que les documents proposés par la présidence de la République ne répondent pas aux exigences de la situation actuelle, et que le délai prescrit est trop court et donc inadéquat.

De plus, les forces de gauche risquent de ne pas se retrouver dans un programme qui ne peut que reproduire des schémas ultra-libéraux qui ne peuvent qu’approfondir la crise sociale et économique. Tout le risque est de voir, en toute fin de parcours, l’UGTT quitter le navire si jamais la portée sociale du programme n’est pas cristallisée, ni claire.

Ce programme, pas encore au point et, par ailleurs, compliqué à mettre en place en raison de la frilosité et des contradictions entre les différentes parties, nécessitera des hommes pour le mener à bien si jamais il emporterait un jour la conviction et obtiendrait l’unanimité. Si Habib Essid ne peut plus être l’homme de la situation, il va s’agir de trouver l’homme idoine qui devrait bénéficier de la liberté de choisir ses collaborateurs.

Sur ce plan, les négociations risquent d’être encore plus complexes en raison des prétentions des quatre partis de l’alliance actuelle lesquels agitent l’étendard de la nature politique de ce gouvernement pour dire, en réalité, qu’ils veulent partager « le gâteau » entre eux, les Islamistes exigeant même le respect du poids politique des uns et des autres.

Or, l’alliance a échoué et un futur gouvernement et son chef ne pourraient en aucun cas gouverner s’ils ne sont pas « politiques » ! Autrement dit, on doit faire la distinction entre partisans, des hommes appartenant à des structures partisanes et fidèles lieutenants de leurs chefs, et des politiques.

La Tunisie n’a pas besoin de partisans mais de politiques ayant certaines qualités que l’on pourrait résumer dans l’aptitude de gouverner, l’intuition politique, l’intégrité, la probité, le courage et le sens de l’intérêt général et de l’Etat, et enfin une profonde conscience des soucis des citoyens, toutes classes confondues.

Vaste programme et difficile à atteindre dans des délais aussi brefs…
L.L.

Tags: guerre
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