L’ancienne cheffe du cabinet présidentiel Nadia Akacha est sortie, hier lundi 25 avril, de son silence suscitant une grosse polémique au sein du paysage politique tunisien.
Revenant sur le processus du 25 juillet, elle a estimé qu’il a « été confisqué par ceux qui n’ont aucune dignité ni foi ni patriotisme et par une bande de ratés qui ne maîtrisent rien sauf les pratiques perfides, diffamatoires et la tromperie ».
Cette publication a donné lieur à de nombreuses réactions. Certains ont même évoqué un plan conduit par Nadia Akacha pour semer un désordre politique dans le pays et ce en s’alliant à l’ancien chef du gouvernement Youssef Chahed, sur fond d’un conflit avec l’actuel ministre de l’Intérieur Taoufik Charfeddine.
Revenant sur ces rebondissements, l’ancien locataire de la Kasbah a démenti de telles rumeurs. Pour lui, ceux qui ont diffusé l’information ne font que parler d’un mensonge. « Ce n’est qu’une tentative de se positionner sur le plan politique et de diviser », a-t-il dit.
Youssef Chahed a insisté sur le fait qu’il n’a aucun lien avec Nadia Akacha, affirmant que les derniers contacts avec elle remontent à la période quand il était chef du gouvernement et qu’il s’agissait de relations institutionnelles.
Dans un post publié ce lundi 25 avril 2022, sur sa page officielle, l’ancienne Cheffe du cabinet présidentiel, Nadia Akacha, s’est exprimé sur l’initiative du 25 juillet 2021.
Elle considère cette initiative comme un moment décisif de l’histoire de la Tunisie, un acte et un mouvement patriote qui aurait dû se baser sur une méthodologie claire et une démarche démocratique participative et sur des bases solides afin de bâtir l’Etat de droit où les libertés et les institutions seront respectées.