Le Parti Destourien Libre (PDL) a vivement critiqué le transfert de sa présidente, Abir Moussi, de la prison pour femmes de la Manouba vers l’hôpital Tahar Maamouri à Nabeul, en dépit de son état de santé préoccupant.
Le Parti Destourien Libre (PDL) a vivement critiqué le transfert de sa présidente, Abir Moussi, de la prison pour femmes de la Manouba vers l’hôpital Tahar Maamouri à Nabeul, en dépit de son état de santé préoccupant.
Dans un communiqué officiel, le bureau politique du parti a imputé aux autorités compétentes l’entière responsabilité de la détérioration de son état de santé, survenue après qu’elle a entamé une grève de la faim depuis le 12 février 2025.
Le PDL s’est dit surpris par le choix de transférer Abir Moussi vers un établissement hospitalier éloigné, alors qu’un hôpital plus proche de la prison de la Manouba aurait pu être privilégié. Cette décision, selon le parti, aurait inutilement aggravé l’état de santé de la détenue en raison de la fatigue occasionnée par un long déplacement.
Dans son communiqué, le parti appelle « les organisations de la société civile, les défenseurs des droits humains et les partisans des libertés publiques à s’opposer à ces pratiques qu’il juge contraires aux valeurs fondamentales des droits de l’Homme ».
Le bureau politique dénonce également « le harcèlement moral et physique » subi par Abir Moussi, ainsi que l’absence des soins médicaux de base dont elle devrait bénéficier.
Face à cette situation jugée alarmante, le PDL a affirmé « qu’il entreprendrait toutes les actions nécessaires pour dénoncer cette injustice, exhortant ses adhérents et ses structures à se mobiliser en soutien à leur présidente ».
Pour rappel, Abir Moussi est en détention depuis octobre 2023 et fait l’objet de plusieurs affaires judiciaires.