Le secrétaire général de la fédération des chemins de fer, Arbi Yaakoubi, a déclaré que la société nationale des chemins de fer tunisiens assure le transport de 40 millions de passagers par an, dont environ 6 millions de resquilleurs à bord des trains de la banlieue mais aussi ceux des grandes lignes.
Les études menées par la société confirment que pour faite face à cette vague et remplir pleinement son rôle, elle a besoin de plus de deux mille agents supplémentaires, mais le ministère du Transport n’a approuvé que 600 recrutement.
Yaakoubi a expliqué au journal Al Moussaouer, dans son édition de ce lundi 23 décembre 2019, que de 2011 à 2016, la SNCFT avait besoin de 670 recrutements urgents mais n’a pu en avoir que 400.
Ces resquilleurs qui mendient dans les trains et importunent les voyageurs !
Des resquilleurs sur les grandes lignes ferroviaires, on n’en entendait presque pas parler, aujourd’hui, c’est monnaie courante. Ils sont des dizaines à prendre le train, sans titre de transport, particulièrement ceux de Tunis-Bizerte et Tunis-Ghardimaou, les lignes de Sousse et de Sfax étant plus contrôlées.
Le malheur, c’est que l’on retrouve ce beau monde à 5 heures du matin et ils ne sont pas uniquement resquilleurs, entendez qu’ils ne viennent pas pour la beauté du voyage. Ils mendient tout au long du trajet, importunent les voyageurs – qui sont en grande partie des médecins, enseignants et fonctionnaires qui se rendent à leur travail – et profitent, évidemment, de l’insécurité ambiante pour s’adonner à des actes de banditisme et de brigandage.
Tout cela se fait sous l’œil bienveillant des responsables de la SNCFT qui brillent par leur indifférence en l’absence d’agents de la sûreté qui préserveraient la sécurité et la quiétude des usagers.