Capital.fr a réalisé une enquête sur le tourisme sanitaire des Français. L’article met en exergue les efforts déployés par la Hongrie, la Turquie et la Tunisie pour attirer cette clientèle. Voilà ce que révèle l’enquête sur la destination Tunisie.
La qualité de leur sourire n’est pas la seule préoccupation de certains de ces patients français, qui n’hésitent pas à élargir les soins à toute leur apparence physique.
Et c’est vers la Tunisie qu’ils se tournent cette fois, où, comme en Hongrie et en Roumanie, une offre hôtelière se développe. Le pays est un pionnier dans ce domaine et profite de conditions climatiques et administratives très favorables.
«Beaucoup d’équipements médicaux sont subventionnés par l’Etat, les taxes sont réduites sur ces appareils de pointe et les médecins peuvent donc amortir rapidement leurs investissements», explique une source locale.
«Le tourisme médical est une niche discrète mais qui génère beaucoup de rentrées financières», confirme Leila Tekaia, la directrice de l’Office national du tourisme tunisien. Et les Français sont une cible de choix : en plus de la proximité de la langue, ils n’ont pas besoin de visa pour se rendre dans le pays.
On trouve donc beaucoup de cliniques spécialisées dans les séjours esthétiques à Tunis, mais aussi à Carthage, sur les berges du lac, sur la côte, ou à proximité de l’aéroport de la ville.
Pour un tarif trois moins élevé qu’en Europe de 2000 euros tout compris, vous pouvez vous offrir une rhinoplastie, avec une durée d’hospitalisation de trois jours.
Et il est possible d’enchaîner sur un séjour postopératoire de sept nuits, «pour décompresser», à passer dans un hôtel cinq étoiles à quinze minutes de la clinique, à Gammarth, au nord du quartier chic de la Marsa (Tunis), où les hôtels offrent bars, restaurants, piscine, spa, thalasso, conclut l’article.
Ils y a de plus en plus de Français qui sont séduits par le tourisme de santé. La Sécu a recensé (et dédommagé) un total de 488.999 Français ayant été soignés à l’étranger en 2022.