Ses passages sur les plateaux de télévision se sont multipliés ces derniers jours, et à chaque passage, Mr Tarek Kahlaoui, membre du bureau exécutif du Congrès Pour la République, et directeur général de l’institut tunisien des études stratégiques ne manque pas de briller par son arrogance, sa suffisance et son discours vindicatif.
Le dernier en date fut son passage hier soir sur le plateau de « Attasiaâ massaa », l’émission à forte audience de la chaîne Attounissiya, animée par Moez Ben Gharbia. Une prestation catastrophique qui a fait regretter Lotfi Zitoun à certains .
Réagissant aux récentes déclarations du ministère de l’Intérieur algérien au sujet des preneurs d’otages à Ain Amenas en Algérie, notre ami frôle l’incident diplomatique en se permettant de donner des leçons de déontologie aux journalistes algériens.
Puis, le fervent défenseur de la troïka au pouvoir s’est livré à son activité de prédilection, à savoir dénigrer l’opposition en général et le parti de Béji Caid Essebsi en particulier. Exercice usé auquel il s’est pris avec les mêmes arguments qu’il rabâche depuis quelques temps à qui veut l’entendre.
Mr Kahlaoui s’est fait rappeler à l’ordre par l’animateur de l’émission, qui lui avait posé la désormais fatidique question ; « où étiez-vous le 14 janvier 2011 ? », mais rien n’y faisait, il a persévéré dans sa besogne vindicative, accusant les uns et attaquant les autres.
Mais c’était sans compter sur la combattivité d’une Maya Jribi qui l’a remis à sa place en lui rappelant ses articles encenseurs envers Sakhr Materi, gendre corrompu du président déchu. Kahaloui a nié avoir écrit dans le journal Assabah, comme il a nié auparavant que Imed Daimi, soit allé accueillir le prédicateur Koweitien Al-Aouadhi en sa qualité de directeur du cabinet présidentiel.
Déstabilisé, Tarek Kahlaoui n’a rien trouvé d’autre que de pousser encore plus le ridicule en évoquant le passé militant de son père et de sa famille.
Les internautes se sont alors donné à coeur joie de tourner Mr Kahlaoui en dérision, certains d’entre eux et notamment les bloggeurs l’ont virtuellement (et réellement) côtoyé sur la blogosphère tunisienne et n’en reviennent toujours pas de son « retournement de veste » !
Voici quelques échantillons de ce qu’ils ont publié hier, nous vous avons épargné les pires !