Partie de la Tunisie une vague révolutionnaire sans précédent est entrain de secouer le monde arabe. L’étincelle tunisienne a été l’épicentre de ce séisme Arabe. L’immolation de Mohamed Bouazizi, devenu symbole de Liberté, a été l’élément déclencheur. Et c’est ainsi que le peuple tunisien s’est pris en main et s’est finalement vu offrir le départ de son ancien Président Ben Ali ainsi que les membres corrompus de sa famille. Bilan : 219 morts, 510 blessés, une transition vers un régime démocratique, mais surtout une nation libre et solidaire pour reconstruire le pays.
L’onde de choc s’est propagée dans tous les coins du monde Arabe. Les manifestations n’ont pas tardé à arriver de partout réclamant le départ des présidents et des conditions de vie plus dignes. Les trônes tremblent et les dictateurs ne cessent de faire des concessions afin de tenter de maitriser la colère de leur peuple.
Le président Egyptien Hosni Moubarak a été le second à subir la révolte de son peuple. Des égyptiens sortis par millions réclamer son départ et la chute du régime. Malgré son discours « patriotique » avant hier et sa décision de ne pas briguer un septième mandat, les manifestants ne décolèrent pas. Bilan : 300 morts, plus de 3000 blessés et un bras de fer meurtrier encore en cours entre Moubarek et son peuple.
Le président du Yemen Ali Abdallah Saleh est le suivant sur la liste. Suite à la journée de mobilisation nationale contre le gouvernement au Yemen annoncée pour Jeudi, le président a décidé de prendre les devants. Il a annoncé hier qu’il renonçait lui aussi à briguer un nouveau mandat et appelé l’opposition à arrêter les manifestations et reprendre le dialogue.
Les algériens prévoient des marches à partir du 6 Février appelant entre autre à une transition politique démocratique et l’augmentation des salaires des travailleurs. La Jordanie et la Syrie retiennent aussi leur souffle avec les manifestations multiples devant les ministères depuis le début Janvier.
Les internautes en rigolent sur le web en disant que le prochain sommet arabe sera un sommet « prise de contact » entre les nouveaux présidents. Le processus est en cours. Il ne fait pas que des heureux. Les États Unis ainsi que Israël se voient perdre des alliés de marque en Orient, une assurance de stabilité et une paroi hermétique aux islamistes. Mais certains voient plus grand : la Palestine revenant à son peuple sur un plateau en or.