Le terrorisme frappe l’Europe de plein fouet. Après les attentats qui ont secoué la Turquie, la France est, de nouveau, victime de ce phénomène. L’acte de Nice constitue le paroxysme du cynisme et de la violence avec cette volonté délibérée de faire le maximum de morts parmi la population des « mécréants ».
Hier, ce même aveuglement a conduit un jeune afghan de 17 ans à commettre une agression à la hache et au couteau contre des voyageurs dans un train en Bavière faisant notamment trois blessés graves avant d’être abattu par une unité spéciale de la police allemande. Là aussi, l’objectif est clair : tuer le maximum de « mécréants ».
Ces deux attaques les plus récentes qui ont frappé le vieux continent sont, malheureusement, le fait de jeunes musulmans dont le conditionnement religieux en fait des bombes ambulantes capables de se sacrifier et prêtes à exploser.
Guidés par un fanatisme, qui n’a d’égal que la stupidité, et vivant un véritable désert intellectuel dans lequel ils sont emprisonnés, ces jeunes gens deviennent des terroristes après avoir subi un lent mais systématique processus de formatage psychique et spirituel, puis manipulés par des « guides » drapés dans leurs habits religieux qui les envoient ensuite, une fois qu’ils les sentent suffisamment préparés et mûrs, à la mort.
C’est dire que chaque individu peut, potentiellement, se laisser entraîner dans ce terrible cercle vicieux du fanatisme et de la violence, ce qui complique particulièrement la manière de lutter contre ce phénomène désormais universel et surtout disséminé dans toutes les sociétés. Ainsi les terroristes vivent parmi nous, peuvent aussi être nos voisins faisant du combat contre eux un phénomène particulièrement difficile.
Autrement dit, la capacité de l’Etat et des autorités, et quels que soient les moyens mis en jeu ou les forces déployées, à juguler le terrorisme n’est pas toujours garantie et le succès n’est pas toujours au rendez-vous.
Les mesures prises ou à prendre, et aussi restrictives soient-elles, ne pourraient jamais l’éradiquer de manière définitive vu la dissémination des terroristes partout, et ayant aussi l’aptitude d’agir de manière individuelle.
Ainsi le risque zéro n’existe pas et ne peut pas l’être, ce qui nécessite une vigilance toujours vive et une lutte sans merci, quotidienne, fondée surtout sur le renseignement qui peut permettre de déjouer le maximum d’attentats.
Sur un autre plan, la lutte contre ce phénomène doit être unanimement partagée par l’ensemble de la société pour la mener à bien. Mais, le fait que dans nos murs, certains sympathisent avec le terrorisme et prônent le fanatisme rend le combat encore plus complexe…
L.L.