Riadh Chaibi, conseiller politique du président du mouvement Ennahdha, a commenté les récentes déclarations de Rached Ghannouchi dans lesquelles il a déclaré que les activités du parlement vont reprendre. Il s’agit, selon ses dires, de la confirmation d’un fait accompli.
Invité sur Mosaique fm, il a ajouté que Kais Saied avait renversé la constitution, et que l’activation de l’article 80 n’était pas en réponse à la volonté du peuple, comme il le prétendait.
« Personne n’était satisfait de la période ré-25 juillet, même le parti Ennahdha, qui avait pris de nombreuses mesures pour sortir de la crise », a-t-il ajouté, indiquant que le parti de Ghannouchi porte une part de responsabilité, mais n’est pas le seul responsable de l’aggravation de la situation.
Et d’estimer que pour sortir de la situation exceptionnelle, le président de la République doit annuler tous les décrets qui ont été annoncés et organiser un dialogue national pour trouver une formule pour le retour du Parlement. Ce dernier travaillera par la suite à trouver des solutions pour sortir de la crise et préparer des élections législatives et présidentielles anticipées.
Dans ce contexte, Chaibi a souligné qu’il n’y avait aucun moyen d’organiser des élections anticipées sous la supervision d’un « dictateur ».