« Le décret présidentiel portant sur le conseil est entaché d’irrégularités », a estimé le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) dans son communiqué publié hier, vendredi 21 janvier 2022.
Dénonçant ce qu’il qualifie de campagne de « dénigrement » menée contre ses membres, le conseil a souligné son attachement à « son pouvoir de régulation dans des domaines relevant de ses compétences »
Quant aux primes et privilèges, le CSM assure qu’ils ont été accordés en toute transparence, conformément à sa loi organique et aux équilibres budgétaires de l’Etat.
D’autre part, le CSM a estimé que ce décret est « une atteinte à l’édifice constitutionnel et au pouvoir judiciaire », mettant en garde contre le » danger » pouvant en découler.
Et de rappeler que le Conseil supérieur de la magistrature garantit le bon fonctionnement de la justice et le respect de son indépendance.