L’enseignante universitaire et chercheuse à l’Institut tunisien des études stratégiques Emna Ben Arab, a mis en garde contre des pressions qui sont entrain de s’exercer sur la Tunisie et d’autres pays, pour réintégrer dans la société des terroristes de retour des zones de conflits.
Selon ses dires, ces pressions sont exercées notamment par l’organisation des Nations Unies et d’autres bailleurs de fonds pour « offrir » aux terroristes de nouvelles alternatives, notamment des opportunités d’emploi.
Auditionnée par l’ARP, la chercheuse était claire en affirmant que la Tunisie s’oppose fermement à toute intention visant à réintégrer ces terroristes dans le tissu social tunisien, rapporte Mosaïque FM.
Rappelons dans ce même cadre que le directeur général de l’Institut Tunisien des Etudes Stratégiques (ITES), Neji Jalloul, a présenté des résultats d’une étude basée sur des conversations avec 83 terroristes croupissant dans les prisons tunisiennes.
Selon cette étude, 88% des personnes ayant rejoint les rangs de groupes terroristes et qui se trouvent actuellement incarcérés travaillaient comme (3amel yawmi) ou dans l’économie parallèle, 13% au chômage, 3% étudiants et 2% élèves.