Le Tunisien arrêté en Suisse et en attente d’expulsion « sous haute sécurité », va être renvoyé vers la Tunisie et le processus de renvoi est en cours annonce le journal « La Tribune de Genève » dans son édition du mercredi 28 janvier 2015.
L’ambassade de Tunisie en Suisse confirme l’expulsion de Tarek
L’expulsion du dénommé Tarek (nom d’emprunt donné par le journal suisse), soupçonné d’appartenir à la mouvance islamiste et considéré par le service de renseignement suisse comme « dangereux pour la sécurité intérieure » a été confirmée à « La Tribune de Genève » par l’ambassade de Tunisie en Suisse.
L’Office fédéral de la police suisse avait prononcé son interdiction du territoire, inscrite dans le système d’information Schengen, le 24 décembre dernier et « l’ambassade de Tunisie en Suisse a confirmé que le processus de renvoi est en cours, (…) s’exprimant pour la première fois sur cette affaire », indique le journal.
Aucune procédure pénale ouverte contre Tarek en Tunisie
Selon Dhouha Najjar, chargée d’affaires à l’ambassade de Tunisie à Berne, Tarek serait « un sympathisant d’un certain réseau, mais aussi qu’il n’y a aucune procédure pénale ouverte contre lui ». Elle ajoute que « l’affaire a été exagérée dans les journaux, qu’il y a des soupçons contre lui, mais rien de concret et que si son permis de séjour n’a pas été renouvelé c’est parce qu’il n’a pas réussi ses études ».
Vol spécial sous haute sécurité
La date du retour de Tarek, par vol spécial et sous haute sécurité, n’est pas connue par son avocat, Me Bernard Nuzzo, affirme « La Tribune de Genève ».
Nous avons contacté le ministère des Affaires étrangères pour plus de précisions concernant la véritable identité de Tarek, et la date d’expulsion, mais en vain.