Le bloc du parti destourien libre (ARP) a fermement dénoncé l’absence de toute tentative de dissuader les violences et agressions pratiquées contre la députée Abir Moussi au sein de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP).
Dans un communiqué, on dénonce également « des députés qui se trouvent dans la ceinture politique du gouvernement » et leur encouragement par le président du parlement et le blanchiment de leurs agissements par le Chef du gouvernement, ainsi que le silence de la présidence de la République quant aux agressions répétées perpétrées contre Moussi.
Le bloc du PDL a fermement condamné les pratiques de Rached Ghannouchi « visant à faire taire la voix de Moussi à travers ses milices et à poursuivre la discrimination à son encontre en tant que politicienne de l’opposition pour la pousser à se retirer de la scène politique ».
Dans le même contexte, le bloc parlementaire a condamné le silence des institutions étatiques face à ces « crimes » et l’incapacité du pouvoir judiciaire à traquer sérieusement et efficacement les agresseurs, ce qui a conduit à la répétition des attaques et à leur transformation en un ciblage systématique et une menace pour la vie et l’intégrité physique de la députée.
Le PDL a mis en garde le peuple tunisien contre le danger de glissement du pays vers une dictature brutale qui aggravera la crise économique et sociale que traverse la Tunisie au cours de la dernière décennie.
Rappelons qu’hier, Moussi avait été écartée de la réunion du bureau de l’ARP et empêchée d’y prendre part, chose qui a été dénoncée par sa collègue Samia Abbou.