La réponse d’Ennahdha à l’appel à manifester le 23 octobre lancé par le Front du Salut ne s’est pas faite attendre longtemps.
En effet, dans un communiqué, le parti islamiste s’adresse au peuple tunisien et lui demande de ne pas manifester à cette date. De plus, plusieurs ténors d’Ennahdha, parmi lesquels Abdelhamid Jelassi, vice-président du parti, se sont rapidement exprimés sur le sujet.
Une ligne claire ressort de ces déclarations, reprises pour certaines par l’AFP : » Ils veulent que ce jour du 23 octobre soit celui du chagrin et de la colère au lieu d’être un jour de joie marquant l’anniversaire des premières élections multipartites libres ».
Sous une forme différente et pour de nouvelles raisons, il semble qu’une nouvelle polémique autour de la » légitimité » commence à enfler en marge du dialogue national qui peine à démarrer.
Pour mémoire, le Front du salut a menacé de mettre en veilleuse sa participation au dialogue national si ce dernier n’était pas effectivement engagé au plus tard le 19 octobre. Dans la foulée, cette formation avait appelé à manifester le 23 octobre.