Dans un post Facebook publié hier, lundi 2 mai 2016, le ministre des Technologie de l’information et de la communication, Noomane Fehri, a tenu à préciser sa relation avec la société citée dans le dernier article du site Inkyfada, a pris fin depuis 1998. Et d’ajouter que ce projet est né-mort.
Selon lui, la création de cette société n’a rien à voir avec des questions d’évasion fiscale ou de blanchiment d’argent soulignant qu’il est disposé à assumer ses responsabilités légale et morale.
Pour conclure, le ministre a félicité le journalisme d’investigation et son rôle dans la concrétisation des principes de la transparence et de la démocratie.
Rappelons que dans un article publié hier lundi 2 mai, le site Inkyfada a cité le ministre dans les Panama Papers en tant que « directeur éphémère d’une société créée dans les Îles Vierges Britanniques en 1994 par Mahmoud Trabelsi ».
Ce dernier est un homme d’affaires et ami de Noomane Fehri. Selon la même source, la société a été dissoute le 21 novembre 2011, un jour avant la séance inaugurale de l’Assemblée nationale constituante.
KJ
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