Le ministère public a ordonné le placement en garde à vue, de quatre personnes, membres d’un parti politique, pour lien présumé avec des pages suspectes sur les réseaux sociaux.
Dans un communiqué publié, ce lundi 13 mars, le ministère de l’Intérieur précise que ces pages ne cessent de monter l’opinion publique, d’inciter contre les institutions de l’Etat et de diffuser des rumeurs. Elles œuvrent, en contrepartie, à blanchir des personnes interpellées dans des affaires de corruption et de complot contre la sécurité de l’Etat.
Le département ajoute que les investigations se poursuivent pour dévoiler l’identité de tous ceux qui sont derrière ces campagnes d’incitations et les semeurs de rumeurs ainsi que toute personne impliquée dans des actes incriminés.
Selon Mosaïque FM, ces personnes sont en lien avec le parti Ennahdha. Parmi eux, figurent un enseignant et un syndicaliste.