Condamnée en janvier dernier à quatorze mois de prison, Nadia Akacha a écopé d’une nouvelle peine… par contumace !
Le verdict a été prononcé ce mardi 16 mai 2023 par la sixième chambre correctionnelle auprès du Tribunal de première instance de Tunis, qui a condamné, par contumace, l’ancienne cheffe du cabinet présidentielle, Nadia Akacha, à un an de prison et une amende de 600 dinars.
Nadia Akacha est accusée de diffamation, de fausses accusations et de dénigrement sur les réseaux sociaux suite à une plainte d’un ancien délégué auprès des Nations unies concernant une conversation téléphonique fuitée.
Nadia Akacha avait déjà été condamnée le 17 janvier dernier, à quatorze mois de prison par contumace par la chambre criminelle du Tribunal de première instance de Tunis dans l’affaire des fuites des enregistrements vocaux suite à une plainte déposée par la belle soeur du Président de la république, l’avocate, Atka Chebil.
L’ancienne cheffe du cabinet présidentiel, Nadia Akacha, avait déposé plainte auprès du ministère public du Tribunal de première instance de Tunis au sujet des enregistrements audio qu’on lui a attribués. Elle avait également demandé d’ordonner les tests techniques nécessaires et de renvoyer la personne concernée devant la justice.
Le Parquet auprès du Tribunal de Première Instance de Tunis avait décidé, le 4 mai 2022 de confier à la cellule nationale la recherche dans les crimes de terrorisme et dans les crimes portant atteinte à l’intégrité du territoire national, une enquête quant au contenu des enregistrements sonores diffusés sur réseaux sociaux, attribué à l’ancienne cheffe du cabinet présidentiel, Nadia Akacha.
Nadia Akacha, était au cœur d’une polémique sur des conversations fuitées qui lui seraient attribuées,