Lors d’un meeting tenu hier, dimanche 14 janvier, à Gabès, le président du parti « Al-Irada » et ancien président de la République, Moncef Marzouki, a dit craindre la falsification des prochaines élections municipales par ce qu’il appelle « la contre-révolution », et ce dans le but de « se maintenir au pouvoir ».
Selon lui, « la contre-révolution » a déjà falsifié les élections de 2014 (…) Et le parti Al-Irada n’acceptera pas que cela se reproduise.
Moncef Marzouki a insisté sur la nécessité de remettre le pays aux nouvelles générations et « non pas aux forces ayant prouvé leur échec pendant plusieurs décennies » et ayant « confisqué la révolution et les rêves de la population », rapporte l’agence TAP.
Il a appelé ses partisans à se préparer, activement, aux prochaines échéances électorales et invité les jeunes et les femmes à s’impliquer davantage dans la vie politique.
D’après lui, « la contre-révolution qui a confisqué le pouvoir » et qui passe, actuellement, par un moment difficile va « essuyer un échec cuisant ». Et d’ajouter que « la démocratie a été confisquée par des non-démocrates, soutenus par des médias corrompus, qui évoluent dans un système n’acceptant pas des élections libres et honnêtes ».
Il a également évoqué la crise économique de la Tunisie qui, a-t-il dit, va empirer en raison du blocage de la machine économique et de l’échec des politiques suivies, estimant que la seule forme d’alliance qui a marché en Tunisie est celle de « la Troika ».