Fraîchement nommé ministre de l’Intérieur, le très populaire patron de l’extrême droite italienne Matteo Salvini a haussé le ton, hier dimanche 3 juin, en explicitant sa politique anti-migrant citant en particulier les Tunisiens.
« L’Italie ne peut être le camp de réfugiés de l’Europe » a déclaré le ministre assurant que « le bon temps pour les clandestins est fini : préparez-vous à faire vos valises ».
Dans une déclaration au quotidien italien la Républica, le ministre a même accusé la Tunisie d’exporter ses condamnés par le biais de la migration clandestine.
« La Tunisie est un pays libre et démocratique, mais il exporte souvent des condamnés » a-t-il déclaré assurant qu’il va parler avec son homologue tunisien, Lotfi Brahem.