Le ministère tunisien des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger a réaffirmé, ce jeudi, sa détermination à suivre de près l’affaire du meurtre du citoyen tunisien Hichem Miraoui, en coordination avec toutes les parties concernées.
Dans un communiqué, le ministère a précisé que dès la confirmation de l’identité tunisienne de la victime, et en concertation avec ses services et le consulat général de Tunisie à Marseille, l’ambassade de Tunisie en France a immédiatement contacté les autorités françaises compétentes afin de faire la lumière sur les circonstances du drame, en soulignant la nécessité de traduire le meurtrier en justice et de condamner fermement cet acte odieux.
Dans ce cadre, l’ambassadeur de Tunisie à Paris a reçu un appel téléphonique du ministre français de l’Intérieur, Bruno Retailleau, qui a exprimé sa vive condamnation de ce crime, ainsi que ses regrets pour cet acte tragique. Il a également adressé ses condoléances à la famille du défunt et à l’ensemble de la communauté tunisienne en France.
Le ministre français a indiqué que les autorités judiciaires et de sécurité ont ouvert une enquête sur l’auteur du meurtre afin d’élucider ses motivations. Les premiers éléments laissent penser que l’agression aurait des ressorts racistes. En raison de la gravité de l’acte et de l’idéologie de son auteur, l’affaire a été confiée à l’unité antiterroriste.
Le 3 juin, le responsable français s’est rendu au siège de l’ambassade de Tunisie à Paris où il a condamné l’assassinat de Hichem Miraoui, qualifiant l’acte de « raciste ». Il a assuré que les autorités françaises compétentes s’investissent pleinement pour faire toute la lumière sur ce meurtre et juger le coupable conformément à la législation en vigueur.