Le Monde a consacré un article pour revenir sur le calassent de la Tunisie sur la liste des pays exposés aux risques de blanchiment d’argent et de financement de terrorisme.
En effet, le journal français a tracé les grands traits de cette décision revenant sur les dessous de l’affaire qui ont conduit la Tunisie une nouvelle fois vers une autre liste noire de l’Union Européenne.
On explique que le GAFI, un organisme intergouvernemental spécialisé dans la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, avait a inclus la Tunisie, en novembre 2017, sur sa liste des pays à « hauts risques » en raison des déficiences de son système bancaire à tracer l’origine de fonds.
Or le Parlement Européen, s’inspire des travaux de ce groupe pour établir sa propre liste, ce qui a conduit la Tunisie dans les rangs des pays exposés aux risques de blanchiment d’argent et de financement de terrorisme.
Mais ce qui est intéressant dans cet article, c’est que Le Monde affirme que des « efforts » ont été déployés pour empêcher ce classement.
«Une partie du Parlement avait convenu de valider mercredi son « copier-coller » de la dernière liste du GAFI 2017. Mais la Tunisie se trouvant incluse dans cette liste depuis novembre 2017, l’affaire a pris une autre tournure.
D’autant que la controverse autour de son inclusion sur la liste des paradis fiscaux avait réveillé le camp pro-tunisien, résolu à éviter un deuxième revers diplomatique. Les arguments déployés – nécessité d’épargner une « démocratie naissante », petits cadeaux (dattes et huile d’olive) envoyés à des élus – n’ont pas suffi à renverser la vapeur. »
En effet, l’article fait allusion que des parties tunisiennes, probablement diplomatiques, ont essayé d’empêcher ce classement en offrant des dattes et de l’huile d’olives comme cadeaux à des députés européen, en vue d’éviter un nouveau revers diplomatique.