Alors que ce principal poste frontalier entre les deux pays a connu des affrontements armés il y a quelques jours, la Libye annonce qu’il restera fermé jusqu’à nouvel ordre.
En effet la fermeture du principal poste frontalier de Ras Jedir entre la Libye et la Tunisie, décidée mardi dernier, se prolongera le temps qu’il faut pour mettre fin aux « trafics » qui y transitent avec la connivence de groupes armés, a annoncé le ministère de l’Intérieur libyen.
« Il faut sécuriser les frontières et combattre la criminalité et les trafics. Les autorités ne reculeront pas face aux trafiquants de drogue et contrebandiers », a martelé le ministre de l’Intérieur du gouvernement de Tripoli, Imad Trabelsi, lors d’une conférence de presse dans la nuit de jeudi à vendredi, cité par l’agence AFP.
Trabelsi a affirmé que le poste-frontalier « était devenu ces dernières années une plaque tournante de la contrebande, notamment de l’essence, vers la Tunisie, et des drogues sous forme d’amphétamines dans le sens inverse ».
« Nous ne laisserons pas nos frontières sans sécurité, comme nous ne resterons pas les bras croisés face aux trafics et au chaos », a-t-il averti.
Ce poste frontière a été le théâtre, dans la nuit du lundi au mardi 18 mars, d’affrontements entre les forces de sécurité libyennes et des éléments armés.
Rappelons que le ministre de l’Intérieur du gouvernement libyen d’Union nationale, Imad Trabelsi, a décidé de renforcer la sécurité au niveau des frontières tunisiennes par l’envoi de renforts pour garder notamment le poste de Ras Jedir.
Un communiqué du ministère explique que la Direction du maintien de l’ordre de l’Administration générale des opérations de sécurité, chargée de protéger les infrastructures vitales et les points d’accès urbains, a été chargée de se déployer à la frontière tunisienne pour appuyer la Direction de la sécurité et les forces de police. « en action contre la contrebande, les violations de la sécurité et d’autres phénomènes », rapportent plusieurs sites d’info libyens.
