La plupart des étudiants tunisiens qui étaient en Ukraine pour y suivre un cursus universitaire, sont retournés en Tunisie à l’heure où la guerre en Ukraine fait rage et où ce pays se trouve totalement paralysé.
Quel sort sera réservé à ces étudiants, dont la plupart poursuivent des études de médecine ? Comment peut-on leur éviter une année blanche dans ce contexte particulier ? Vont-ils perdre une année ? Pourront-ils suivre des cours à distance ? Difficile lorsqu’on sait qu’en Ukraine, toutes les universités sont actuellement fermées !
Il existe pourtant une solution, qui a été étalée par l’Association des Tunisiens d’Ukraine et son président Tarek Aloui. Dans une intervention sur les ondes d’Express fm, ce lundi 14 mars, il a annoncé que des solutions ont été trouvées pour éviter à tous ces étudiants l’année blanche.
Selon lui, l’Association des Tunisiens d’Ukraine est entrée en contact avec le ministère ukrainien de l’Enseignement supérieur pour étudier cette question. Il a ainsi été convenu de mettre en place un système d’études à distance destiné à tous les étudiants étrangers qui étaient en Ukraine.
Une plateforme de cours à distance devrait être mise prochainement en place, a annoncé Tarek Aloui, précisant que le ministère ukrainien de l’Enseignement supérieur propose de faire passer les examens dans les ambassades et autres représentations diplomatiques.
Concernant les étudiants en médecine amenés à effectuer des stages, Tarek Aloui évoque l’éventualité d’effectuer ces stages dans les hôpitaux tunisiens.
Mais qui est Tarek Aloui ? Ce dernier est reconnu par l’ambassadeur d’Ukraine en Tunisie, M. Volodymyr Khomanets, qui a participé, en février 2021, à la constitution de l’Association de la diaspora tunisienne en Ukraine, présidée par Tarek Aloui.
Ce dernier est, par ailleurs, le lien de connexion entre le ministère des Affaires étrangères de la migration et des Tunisiens à l’étranger et la communauté tunisienne en Ukraine.
Le MAE avait d’ailleurs appelé les ressortissants tunisiens souhaitant quitter l’Ukraine afin d’être rapatriés en Tunisie à enregistrer leurs noms auprès de Tarek Aloui, fournissant même ses coordonnées.