Ce dimanche 5 octobre, l’écrivain Abdelwahab Meddeb a publié une tribune dans le journal pro Nidaa Tounes, Leaders, pour soutenir le parti lors des législatives et son président octogénaire Béji Caïd Essebsi, pour la présidentielle, entre autres parce que « l’enjeu concerne l’avenir au long cours de notre pays » et pour « retrouver l’air frais de la liberté ».
« Nous sommes dans le choix entre d’une part une société ouverte, dynamique, adaptée aux mœurs de notre siècle, n’ayant pas peur de regarder vers l’avenir ; et, d’autre part, une société close, régressive, archaïque, engluée dans la confusion entre religion et politique », a-t-il affirmé.
Répondant au prétendu appel du « projet moderniste » tant clamé par Béji Caïd Essebsi, M. Mebbed affirme « voter utile » pour contrer l’autre projet, comme l’appellent les pro-Nidaa, « celui d’une société close, régressive, archaïque, engluée dans la confusion entre religion et politique ».
Avec cette déclaration d’intention de vote, M. Meddeb rejoint les 14 intellectuels tunisiens qui se revendiquent pro-Nidaa, à savoir :
Fethi Ben Slama, psychanalyste, France
Abdelhamid Larguèche, historien, Tunisie
Raja ben Slama, écrivaine, psychanalyste, Tunisie
Ridha Chennoufi, philosophe, Tunisie
Hamadi Redissi, historien, Tunisie
Dalenda Larguèche, historienne, Tunisie
Abdelwahed Braham, écrivain, homme de lettres, Tunisie
Malika Ouelbani, philosophe, Tunisie
Med. Hédi Trabelsi, ancien doyen de la Faculté des Lettres de Manouba
Hatem Mrad, politologue, Tunisie
Mounir Khlifa, Professeur de littérature anglaise, Tunisie
Abdelkarim Allagui, historien, Tunisie
Ridha Ben Rejeb, historien, Tunisie
Fadhel Jaziri, artiste
Rappelons, que l’écrivaine Olfa Youssef, après son retrait du parti, l’a à nouveau rejoint, touchée par les propos de « si Béji ».