Le ministre de la Défense nationale, Khaled Souihi, a affirmé, à l’issue du débat général tenu dans le cadre de la séance plénière conjointe consacrée à la présentation du budget du ministère de la Défense pour 2026, que l’accord militaire entre la Tunisie et l’Algérie n’est pas nouveau.
Signé initialement en 2001, il a simplement été actualisé pour tenir compte des évolutions récentes et élargir les domaines de coopération, notamment dans la lutte contre le terrorisme, la criminalité transfrontalière et la sécurisation des frontières communes.
Souihi a souligné que les relations tuniso-algériennes reposent sur une histoire partagée et un partenariat stratégique solide, dépourvu de toute orientation politique ou alignement régional. Il a ajouté que le renforcement de la coopération militaire entre les deux pays constitue un choix stratégique, essentiel pour la sécurité et la stabilité de l’ensemble de la région.
Abordant la question du développement scientifique et technologique dans le domaine militaire, le ministre a affirmé que les guerres modernes ne se gagnent plus uniquement par les armes et le matériel, mais aussi par l’intelligence, la recherche scientifique et l’innovation technologique. Dans ce cadre, il a précisé que le soutien à la production et à l’industrie militaires nationales s’inscrit dans une stratégie visant à renforcer les capacités autonomes de l’armée tunisienne.
Souihi a également indiqué que le ministère a créé un centre de recherche militaire chargé de promouvoir la recherche appliquée dans des domaines en lien avec les besoins spécifiques de la défense nationale, suivant une logique de passage du savoir à la production.
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