A l’instar d’Agareb, les villes du Grand-Tunis pourraient être confrontées, dans l’avenir, à une crise environnementale en raison de la saturation de la décharge de Borj Chekir.
Walim Merdasi, expert en gestion des déchets et conseiller de l’ancien ministre de l’Environnement et des Affaires locales, a confirmé que la décharge de Borj Chekir, qui reçoit les déchets du Grand Tunis, a atteint sa capacité maximale et ne peut supporter un nouvel élargissement.
A cet effet, il a souligné la nécessité de trouver d’urgence une solution aux problèmes qui entravent la création d’une décharge contrôlée dans la région de Mhamdia, gouvernorat de Ben Arous.
Merdasi a mis en garde contre la possibilité de revoir le scénario des déchets de Sfax dans diverses grandes villes de Tunis en raison du retard dans la recherche d’une solution concernant les problèmes sociaux soulevés autour du terrain international désigné pour la mise en place d’une unité de recyclage des déchets à Mohamedia.
L’expert en gestion des déchets a appelé toutes les parties intervenantes à se réunir afin de résoudre les problèmes sociaux et d’éviter un nouveau scénario de Agareb, étant donné qu’aucune solution n’est en vue pour les déchets du Grand-Tunis dans le en cas de fermeture de la décharge de Borj Chekir.