Le « Front du Salut national » tunisien a choisi l’escalade face à ce qu’il appelle la dictature. Dimanche, lors d’un rassemblement à Kébili, il annonce un mouvement dans tout le pays pour mener « une mobilisation politique afin de revenir à la démocratie et de protéger les libertés. »
Le leader du Front du Salut national, Ahmed Nejib Chebbi, a déclaré lors d’un rassemblement organisé par ses partisans dans le gouvernorat de Kebili, dans le sud de la Tunisie, que « les membres du Front ont lancé une série de mouvements dans tous les gouvernorats de la république, dans le but d’une mobilisation politique visant au retour à la démocratie et à la protection des libertés et des institutions.
« Le Front occupe actuellement un espace de premier plan dans la vie politique », a-t-il dit ajoutant : « Tous les partis, les organisations nationales et la société civile doivent être conscients que la Tunisie est en voie de perdition.
» Participant également à ce meeting, Abdellatif Mekki, membre dudit Front, a déclaré que « ce coup d’État ne pourra pas faire revenir le peuple tunisien aux années de la tyrannie. » Il a ajouté que « Saïed (président de la République) est incapable de faire des réformes, et s’il voulait le faire, il aurait répondu aux appels au dialogue qui ont été lancés avant et après le coup d’État. »