Selon Hichem Ajbouni, député et membre de la Commission des Finances au sein de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), la Tunisie doit s’engager dans un nouveau programme avec le Fonds monétaire international (FMI) et qu’elle n’a pas d’autre option.
S’exprimant, ce mercredi 6 janvier 2021 sur les ondes de la radio Express fm, le député a disséqué la situation économique et financière du pays, affirmant que la Tunisie a aujourd’hui besoin de 13 milliards de dinars de prêts étrangers pour aller au-delà de l’année 2021 qui sera une année plus difficile marquée par les répercussions économiques de la pandémie de coronavirus.
A ce titre, il a notamment indiqué que la Tunisie pourrait être amenée à accepter les conditions difficiles que le FMI pourrait lui imposer comme le gel des augmentations salariales voire même la réduction des salaires comme cela a été le cas pour la Grèce.
Hichem Ajbouni a résumé tous ces problèmes à la stabilité politique qui n’existe pas en Tunisie avec, en plus un Etat très faible, incapable et absent.