La Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) vient de publier un communiqué par lequel elle informe la prise de toute une série de mesures en faveur de ses adhérents, visant à leur offrir une sécurité médicale adéquate, dont le relèvement des plafonds annuels en tenant compte de la famille élargie et même des ascendants.
Ainsi, le plafond annuel des frais de soins de ses affiliés sera relevé comme suit :
– Assuré social sans personne à charge (un seul bénéficiaire) : 300 dinars.
– Assuré social avec un seul ayant droit (deux bénéficiaires) : 375 dinars.
– Assuré social avec deux ayants droit : 450 dinars.
– Assuré social avec trois ayants droit (quatre bénéficiaires) : 525 dinars.
– Assuré social avec quatre ayants droit ou plus (cinq bénéficiaires ou plus) : 600 dinars.
– Si les ayants droit des ascendants (père et mère) portant le nombre des bénéficiaires à plus de cinq : la majoration est de 75 dinars pour chaque ascendant.
D’autre part, la femme assurée socialement ou l’épouse de l’assuré social pendant la grossesse bénéficie d’un supplément de 150 dinars, a droit aux frais de soins de santé externes pour le suivi de la grossesse.
Par ailleurs, sont exclus du plafond annuel de soins au profit des assurés sociaux qui bénéficient du régime de remboursement des frais ou du régime de soins privés (médecin de famille) les dépenses de prestations de santé suivantes :
– Services de santé externes fournis dans le cadre du diagnostic, du traitement et du suivi des maladies graves ou chroniques (APCI).
– Les soins de santé suivants, quel que soit leur lien avec les maladies lourdes ou chroniques ou le séjour hospitalier :
– Scanner, imagerie par résonance magnétique (IRM) et examen radiographique des muscles cardiaques.
– Elimination des calculs rénaux.
– Soins thermaux.
– Hémodialyse rénale,
– Appareillages et prothèses,
– Rééducation fonctionnelle.
Reste que, même s’il y a des efforts indéniables de la part de la CNAM à améliorer ses services et ses prestations au profit de ses adhérents, entre autres, le délai de remboursement des soins par exemple qui se trouve réduit, les médicaments, notamment ceux des maladies chroniques, sont indexés sur le prix des génériques qui sont beaucoup moins chers, et leur remboursement se trouve par conséquent inférieur au coût réel.
Sachant que, selon les médecins traitants, ces médicaments génériques sont moins efficaces que les médicaments originaux ou de référence.