Le chef de l’Etat Kais Saied a reçu hier lundi 11 janvier la députée du courant démocratique Samia Abou qui a entamé une grève de la faim ouverte pour dénoncer le refus de la présidence du parlement de publier une déclaration rejetant la violence à l’ARP.
Saied a estimé que « ce qui se passe actuellement au sein du parlement n’est pas normal », réitérant son attachement au principe de la continuité de l’Etat.
D’autre part, Kais Saied a affirmé qu’il n’a pas été informé du remaniement ministériel, se montrant contre la méthode des concertations à ce sujet.
Cette annonce en dit trop sur la nature des relations qui interviennent au plus haut niveau de l’Etat et témoignent d’un manque de coordination entre les deux branches de l’Exécutif.
Annoncé depuis plusieurs jours, ce remaniement ministériel devrait intervenir incessamment. En premier lieu, Hichem Mechichi, devrait procéder à de nouvelles nominations pour remplacer les portefeuilles de l’Intérieur, des Affaires culturelles et des Affaires locales et de l’environnement suite au limogeage des trois ministres ayant occupé ces postes.
A l’Intérieur, Hichem Mechichi penserait à Walid Dhahbi, Moez Mkaddem ou Rached Hermi pour remplacer Taoufik Charfeddine. Aux Affaires culturelles, c’est le comédien Fethi Haddaoui qui pourrait remplacer Walid Zidi. Quant aux Affaires locales, aucun nom n’a filtré sur l’éventuel successeur de Mustapha Laroui.
