Encore dans la tourmente des dĂ©clarations de l’ex-ministre de l’IntĂ©rieur Farhat Rajhi, la Tunisie vit encore une pĂ©riode très fragile. Beaucoup s’indignent et assurent que le système mis en place par le prĂ©sident dĂ©chu n’a jamais Ă©tĂ© dĂ©mantelĂ©. Tant en termes de pratiques de la police mais aussi d’information et de libertĂ© de presse.
Et c’est ainsi qu’un autre fait vient s’ajouter Ă la liste qui ne cesse de s’allonger des actes ayant un caractère de « dĂ©jĂ vu ».
Le SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de Ligue Tunisienne des Droits de L’homme a fait, mercredi dernier une mauvaise dĂ©couverte en trouvant la serrure de son domicile forcĂ©e, et ce « d’une manière professionnelle sans laisser de trace d’effraction », selon les dires de l’intĂ©ressĂ©.
Beaucoup diront que c’est un simple vol. Mais les coĂŻncidences s’accumulent et mettent en doute le simple vol oĂą aucun objet n’a Ă©tĂ© volĂ© ou dĂ©placĂ© dans le domicile. MĂŞme le tĂ©lĂ©phone portable et le portefeuille du concernĂ© sont restĂ©s intacte. Seule remarque: toutes les portes des armoires ont Ă©tĂ© laissĂ©es grandes ouvertes.
Les choses laissent à penser que les individus qui ont pénétré au sein du domicile cherchaient quelque chose de précis, ou voulaient faire quelque chose de précis.
KhĂ©maĂŻs Ksila, le SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de la LTDH, a fait part dans son communiquĂ© sur le site de la LTDH de ses inquiĂ©tudes par rapport Ă cet acte, ne cachant pas sa crainte d’y voir lĂ un acte commis par la police politique « dissoute » de l’ex-rĂ©gime.
Une enquête a été ouverte ! Reste à voir quels seront les résultats de celle-ci ?