La Présidence de l’Assemblée des représentants du peuple gelé a publié un nouveau communiqué exprimant sa « profonde inquiétude face aux graves répercussions de la décision présidentielle inconstitutionnelle du 22 septembre 2021 de suspendre les salaires des députés ».
Ceci a conduit au blocage des salaires et la couverture sociale des assistants, « une décision qui traduit la violation grave de l’article 80 de la Constitution tunisienne, qui exige que l’Assemblée reste en session pendant la période exceptionnelle », indique-t-on.
La Présidence du Conseil a renouvelé son inquiétude quant à « la situation des conseillers des représentants et des blocs parlementaires et les difficultés de vie entrainées par ces décisions illégales ».
La présidence du Conseil a également exprimé sa solidarité absolue avec les députés Hajar Bouhlali et Mostfa Ben Ahmed, et « la politique systématique de les priver du droit au soin ».
Elle a souligné que les droits des députés sont garantis par la constitution et par la loi, loin de la politique d’exclusion.
Et d’ajouter que politique de haine ne fera qu’accroître la détermination des députés à adhérer davantage à leurs droits légitimes et à mener les luttes requises conformément à la loi pour établir la suprématie de la constitution et l’Etat de droit.