La coordinatrice de l’Observatoire social au Forum tunisien des droits économiques et sociaux (FTDES), Najla Arfa, a déclaré que la violence politique, telle que l’échange de violence verbale et physique au parlement, est l’une des raisons de l’exacerbation de diverses formes de violence dans la société.
Arfa a estimé, lors d’une conférence de presse tenue ce mardi 13 juillet 2021, que si l’autorité ne respecte pas la loi et ne respecte pas la législation, ceci encourage les citoyens à la désobéissance civile et à recourir à la violence.
Elle a souligné que « le pourcentage de violence criminelle a atteint 64,5% en juin dernier, suivi par la violence institutionnelle à 12,9% et la violence politique à 6,5% ».
Et d’ajouter que les femmes restent parmi les groupes les plus touchés par les répercussions de la pandémie de Covid-19 et de ses vagues successives, notamment en ce qui concerne le phénomène de violence à leur encontre.
Selon ses dires, 48,4% des victimes de violence au cours du mois de juin sont des femmes.