Les actions de soutien en faveur d’Azyz Amami et Sabri Ben Mlouka se multiplient et se diversifient.
Une action vient d’être lancée par quatre salles de cinéma qui ont pris la décision de projeter gratuitement le film documentaire «Wled Ammar» et ce durant trois jours à partir du mercredi 21 mai 2014. L’initiative vient d’un groupe d’opérateurs culturels et de salles de cinéma.
Le comité de soutien d’Azyz Amami annonce cet événement qui vient «en réponse aux lois douteuses et aux arrestations arbitraires qui visent les jeunes de la révolution. Outre ce film choisi pour l’action et dans le même cadre, le comité de soutien organise, jeudi 22 mai à partir de 18H00, une séance de projection de trois autres films dénonciateurs des violations des droits de l’Homme.
Ces actions débutent dès demain avec le démarrage d’un cycle de projections gratuites et ouvertes au public de «Wled Ammar». Participent à l’action, les cinémas :
• CinéMadart – Carthage : mercredi 21 et jeudi 22 mai à 20H00 / vendredi 23 mai à 15H00 et 20H00
• Amilcar – El Manar : mercredi 21, jeudi 22 et vendredi 23 mai à 16H00
• Le Rio – Tunis : mercredi 21 et vendredi 23 mai à 18H30
• Le 7ème Art – Tunis : mercredi 21, jeudi 22 et vendredi 23 mai à 18H30
«Wled Ammar», réalisé par Nasreddine Ben Maati, raconte l’histoire de jeunes tunisiens prêts à changer le monde en lutte dans le cyberespace contre la censure de Ben Ali. Leur mobilisation et leur influence sur les réseaux sociaux à partir de décembre 2010 ont suscité de grands espoirs.
Azyz Amami est l’une des figures phares de ce mouvement. Un an à peine après la révolution, le constat du désenchantement d’une partie de la jeunesse privée de ses aspirations à la liberté et la démocratie s’impose à tous.
Jeudi, l’action du comité de soutien d’Azyz Amami consistera en une séance de projection de trois films dénonciateurs des violations des droits de l’Homme et des harcèlements policiers et judiciaires à l’encontre des jeunes activistes indépendants.
Au programme, «Bazar» de Nejib Abidi, «Sab Rach» de Samir Harbaoui et «Un Retour» d’Abdallah Yahia.