En Tunisie, le financement des partis politiques reste une zone floue et impénétrable. Les sources d’argent, leurs bailleurs de fonds et leurs objectifs à court, moyen et long termes sont quasi-inconnus, chose qui peut pousser le pays vers une « Libanisation » et de sérieux conflits, selon Tabib.
Le président de l’instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC), Chawki Tabib, a révélé que des parties étrangères mènent une guerre régionale par procuration en finançant certains des partis qu’ils représentent en Tunisie.
Tabib a estimé qu’il s’agit d’une affaire grave et menaçante pour la paix sociale, mettant en garde contre la « Libanisation de la Tunisie » et le glissement du pays dans des conflits.
Le chef de l’instance anti-corruption a évoqué les soupçons qui circulent autour de certains partis politiques en Tunisie qui reçoivent des financements de l’étranger, notant qu’il existe une sorte d’impunité avec eux.